Ce document rassemble les bonnes pratiques appliquées par l'agence web Alsacreations.fr concernant "JavaScript". Ces indications sont destinées à évoluer dans le temps et à s'adapter à chaque nouveau projet.
- MDN : Les bases de JavaScript
- Pause your code with breakpoints
- https://grafikart.fr/tutoriels/javascript
- https://eloquentjavascript.net/
- Dans la mesure du possible sur de petits scripts d'agrément (ex: visuel) JavaScript apporte une amélioration progressive, c’est-à-dire qu’il se produit une dégradation gracieuse lorsqu’il est désactivé (on peut toujours accéder au contenu). Ces scripts doivent être placés de préférence en fin de document, avant la balise
</body>
(ceci n’est plus extrêmement significatif suite aux optimisations des navigateurs mais permet d’éviter les écueils majeurs et de visualiser l’ordre de chargement au même endroit). Les attributsdefer
etasync
seront utilisés à bon escient pour réduire la latence (voir Article). - L’appel à une librairie ou à un framework (ex: jQuery, Vue, React) fait toujours apparaître le numéro de version et le suffixe
-min
si le fichier a été minifié.
- L’encodage des fichiers et des bases de données doit se faire en UTF-8.
- Valider le code avec eslint.
- Les indentations se font à l’aide de deux espaces, idéalement définies par EditorConfig.
- Utiliser la syntaxe lowerCamelCase (voir https://fr.wikipedia.org/wiki/CamelCase) pour l'écriture des noms de variables, fonctions, objets, etc.
- Utiliser le mot clé
let
ouconst
pour déclarer une variable/constante et maîtriser sa portée. - Terminer les instructions par un
;
sauf si la configuration eslint du projet le permet autrement. - Toujours commenter (même brièvement) le code, les fonctions, les variables (à l’aide de
//
ou/* */
). - Ne jamais laisser un appel à
console.log()
oueval()
dans le code en production. - Ne pas déclarer de fonctions/variables dans le scope global qui pourraient amener à des conflits avec d’autres scripts. Si besoin, utiliser une IIFE.
- En cas de manipulation du DOM, nommer les fonctions/plugins d’après les classes HTML avec lesquelles elles vont interagir.
En bonus, suivre les recommandations de :
- Airbnb JavaScript Style Guide
- Principe d'écriture d'un code Javascript cohérent et idiomatique
- clean-code-javascript
- JavaScript The Right Way
Utiliser les structures littérales simple pour déclarer tableaux et objets.
const monTableau = [1,2,3];
const monObjet = { };
De préférence, encapsuler les ensembles de variables utilisés par un même script dans un objet, par exemple :
const maConfig = {
slider_width: 800,
slider_height: 600
}
Ou :
const maConfig = {
slider : {
width: 800,
height: 600
}
}
L’accès est facile ensuite par maConfig.slider.width
(dans cet exemple).
Toujours déclarer les fonctions dans le scope, et pas dans un bloc (if ou autre car cela ne fait pas partie d’ECMAScript), à moins d’utiliser la notation suivante :
if (x) {
const mafonction = function() {}
}
Sinon, en suivant le principe précédent
const maConfig = {
slider: {
width: 800,
height: 600
}
}
maConfig.fonctionSpecifique = function() {
return true;
}
Utiliser les simples quotes '
pour conserver une consistance et faciliter l’écriture du HTML, ou les backquotes pour du multiligne.
Dans la mesure du possible, ne pas stocker les textes "traduisibles" dans les fichiers JavaScript mais passer par le code HTML, éventuellement caché ou dans des attributs data-*
.
Pour les brefs commentaires, le double slash //
sur une seule ligne est privilégié. Il permet à plus grande échelle de désactiver un bloc de code par /* */
qui englobe ces courts commentaires sans être gêné. Les commentaires plus conséquents, en introduction de fichier ou de description de fonctions doivent se faire avec des blocs /** */
. Si le commentaire ne doit pas être supprimé à la minification, la syntaxe /*! */
le permet.
Pour isoler le code JavaScript des autres scripts externes (frameworks, plug-ins...) et ne pas engendrer de conflit de variable, il est nécessaire d’encapsuler les instructions dans un bloc de fonction.
(function() {
"use strict";
// Le code…
})();
Avec jQuery :
<script src="jquery.js">
<script>
(function($) {
// Le code avec $...
})(jQuery);
</script>
- Préfixer une variable représentant un objet jQuery (résultat d’un sélecteur) par
$
const $el = $('#el');
- Démarrer avec cette syntaxe pour document ready :
jQuery(document).ready(function($) {
// à l’intérieur, usage de $ comme d’habitude...
});
- Exploiter au maximum le document "statique" HTML, dont les attributs
data-*
, les classes, ou l’ordre des éléments pour construire un script autour, plutôt que de se reposer uniquement sur JavaScript ou des variables indépendantes de la structure HTML. - Placer les attributs
data-*
sur les éléments pour lesquels ils seront utiles, notamment le conteneur du plugin/composant. - Différencier classes qui vont permettre de styler l’élément (dans les fichiers CSS) et classes qui vont permettre d’activer un comportement spécifique JS sur l’élément (fichiers JS) en les préfixant par
js-
.
<div class="slideshow js-slideshow" data-timing="2000" ...>
<figure class="slideshow-item">
-
.is-active
pour un élément qui est tout le temps visible mais qui peut avoir un état actif/inactif (ex : élément de menu ou de sous-menu au focus/survol). -
.is-selected
pour un élément qui est tout le temps visible mais qui peut avoir un état sélectionné/désélectionné (ex : bouton/bloc radio/checkbox). -
.is-opened
pour un élément qui peut avoir deux états affiché ou masqué (ex : menu déroulant, panel d'accordéon). Inverse possible :.is-closed
. -
Utiliser les classes CSS du projet pour cacher/masquer des éléments, lancer des transitions, ou changer leur état
$('element').addClass('visually-hidden');
plutôt que
$('element').hide();
- De même pour les animations/transitions, il est souvent préférable de passer par l’ajout/suppression de classes CSS.
- Se reposer sur les éléments pouvant recevoir le focus (
<a>
,<button>
,<input>
) pour l’ajout d’événementsonclick
, etc. - Toujours écrire les gestionnaires d'événement avec
.on()
pour les retrouver plus facilement dans le code plutôt qu'avec les alias. - Penser à prévoir les cas de figure où le code peut être appelé plusieurs fois dans une même page, ou plusieurs fois par erreur sur un même élément (par exemple avec la gestion
.off()
et.on()
des événements, les attributsdata-*
pour savoir s’il a déjà été appliqué, etc). - Suivre le principe des Optimistic Updates : les opérations du visiteur prennent effet immédiatment pour ne pas attendre, et son corrigées une fois le résultat réel de l'opération retournée par le serveur.
Exploiter les propriétés/états ARIA pour les composants dynamiques :
- Ajouter/supprimer l'attribut
aria-hidden="true"
pour les éléments qui ne doivent pas être visibles ni rendus vocalement. Celui-ci peut être décorélé de.visually-hidden
. - Utiliser les attributs
aria-selected
,aria-checked
,aria-expanded
,aria-controls
le cas échéant. - Utiliser
aria-live
pour les zones de contenu se mettant à jour en JavaScript et devant être signalées.
Exploiter les rôles pour les composants complexes (ex : onglets avec tab
, tabpanel
, tablist
... accordéons et sliders divers).
Vérifier que la navigation au clavier par tabulations suit un cheminement logique et n'est pas capturée par un élément sans possibilité d'en sortir. Ajouter en JavaScript tabindex="-1"
sur les éléments ne devant plus recevoir le focus (ex : items de formulaire dans un parent masqué par .visually-hidden
). Utiliser tabindex
si c'est nécessaire pour changer l'ordre de tabulation (voir Using the tabindex attribute).
Encapsuler les développements jQuery tant que possible dans des plugins, idéalement avec le boilerplate : un modèle relativement simple de plugin-type, avec options par défaut, remplacées/complétées par les paramètres data-*
en HTML, méthodes privées et publiques.
Voir aussi sur le dépôt Github https://github.com/alsacreations/pepin
À l'intérieur du plugin :
- Se servir des paramètres par défaut et de la possibilité de les remplacer lors de l'appel par des options passées en objet au plugin et/ou par la valeur des attributs
data-*
. - Simplifier au maximum le code en découpant par actions simples.
Ne pas hésiter à utiliser des plugins éprouvés mais toujours tester s’ils peuvent être multiples sur une même page.